MARCHÉS FINANCIERS
Actualités géopolitiques et sanitaires
          
Les bourses mondiales ont connu ces derniers mois une plus grande volatilité liée aux incertitudes sanitaires, géopolitiques et aux tensions inflationnistes. Le contexte est plus difficile à comprendre pour les investisseurs et ils s’interrogent sur les conséquences à venir.

Découvrez sur cette page les dernières analyses des experts de Natixis IM sur les marchés financiers.

FAQ : SITUATION SUR LES MARCHÉS FINANCIERS
(09.2023)

Découvrez les réponses aux questions que vous vous posez compte tenu de la situation sur les marchés financiers.




 
 
 

7 RAISONS D'INVESTIR
DANS LES OPC

(08.2023)

Retrouvez 7 raisons qui vous convaincront de continuer à investir dans les organismes de placements collectifs (OPC).

 


5 ASTUCES
À GARDER EN TÊTE




Une infographie complète, détaillée et explicative des astuces à garder en tête lorsque l'on investit sur les marchés financiers.

LE FLASH DES MARCHÉS FINANCIERS
Avec Nuno Teixeira,
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 13 septembre 2023
Que s'est-il passé sur les marchés financiers pendant l'été ?
Par François COLLET, Directeur Adjoint des Investissements et co-gérant de DNCA Invest Alpha Bonds


Le 11 septembre 2023

Commençons par le sujet numéro 1, celui qui est au centre des préoccupations depuis plus de 2 ans, l’inflation. Relative bonne nouvelle, elle continue de ralentir pour s’établir à 5,3% en Zone Euro à fin août. Ce ralentissement est cependant assez modéré et principalement dû à la baisse des prix de l’énergie. Dans le secteur de l’alimentation, elle reste toujours élevée (9,8%). 

Les nouvelles sont moins rassurantes du côté de la croissance, en particulier en Europe. Le ralentissement constaté depuis des mois dans le secteur manufacturier se propage désormais au secteur des services. L'indice PMI Flash composite de l'activité globale dans la Zone Euro a baissé de 48,6 en juillet à 47 en août, un plus bas de 33 mois. Aux Etats-Unis le repli est en revanche plus modérée et en Chine l’économie souffre de craintes sur la solvabilité du secteur immobilier, justifiant un soutien des autorités.

L’été 2023 a globalement été plutôt défavorable aux actions. Le S&P 500 recule de 1,8% et l’Eurostoxx 50 NR baisse de 3,8% sur le mois d’août. La conjonction d’une activité qui ralentit dans la plupart des zones géographiques, le flou sur la capacité de la Chine à régler ses problèmes et une saison de résultats qui n’a pas apporté de visibilité sur certains sujets clés (consommateurs américain et chinois, baisse des carnets de commandes industriels, risque déflationniste en Chine), a alimenté selon nous cette correction. Dans le même temps, le 10 ans américain est reparti à la hausse (+10pb sur le mois avec un pic à +34pb) dans un contexte de volatilité élevée. En dépassant les 4,3%, il est revenu brièvement sur un plus haut de 15 ans.

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Marchés monétaires, marchés obligatoires : Quoi de neuf ?

Le 10 août 2023

Les marchés monétaires sous un nouveau jour. Retrouvez l'analyse d'Alain RICHIER, directeur des marchés monétaires. 
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Parlons marchés obligataires ! 
Retrouvez les analyses d'Alexandre CAMINADE, directeur Gestion Taux & Alternatifs liquides et de Philippe BERTHELOT, directeur Crédit & marché monétaire.
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Assiste-t-on à un point d'inflexion sur les matières premières susceptible de fragiliser la désinflation ?

Le 28 juillet 2023

En face du centre spirituel et culturel orthodoxe russe à Paris, sous surveillance permanente depuis le début du conflit en Ukraine, le Zouave de l'Alma rappelle aux passants la campagne victorieuse de Napoléon III en Crimée en 1856.

Menée pour empêcher que la mer Noire ne devienne un « lac russe » pour reprendre le célèbre mot de Guizot, elle couta la vie à de nombreux soldats français et anglais qui périrent plus souvent de maladies que des combats. A bien des égards, l’offensive expéditionnaire en Crimée figure comme l'antichambre de la guerre moderne : apparition des premières tranchées, combats de positions, mêlant conditions de vie déplorables, épidémies, à l'usage plus intensif que jamais de l'artillerie de marine. Avec l’entrée en service du canon rayé, dévastateur pour la chair, tout concourt à désenchanter le "romantisme" de la guerre d'antan et l'enthousiasme des troupes, qui pour la première fois, transitaient de Paris vers le port de Marseille sans effort, par le train. A leur arrivée sur le théâtre d’opérations, elles subissent des mutilations d'une atrocité inédite. Victor Hugo, Tolstoï s’indignent de l’horreur des combats.

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Convictions Perspectives : Que faut-il retenir ?

Le 26 juillet 2023
Croissance, politique monétaire, politique budgétaire et inflation. Découvrez la dernière analyse économique complète de DNCA.  Lire la suite
Terrain (dé)miné ?

Le 21 juillet 2023
Pour la première fois depuis cinq ans, la Chine, détrônée, cède sa place sur le podium des "émergents" qui attirent le plus les flux de capitaux étrangers. Place à Taiwan et la Corée qui profitent des retombées de l'intelligence artificielle… Derrière l'Inde, soutenue par les Etats-Unis ravis de voir certains pans de la chaine de valeur chinoise s'y délocaliser. La consommation d'acier semble confirmer l'accélération du pays sur la voie de l'industrialisation et du déploiement des infrastructures. Déjà deuxième consommateur mondial, l'Inde devrait voir la demande nationale d'acier croitre au rythme le plus élevé sur la planète cette année :  plus de 7%, contre plus de 6% l'an prochain. Les obligations en dollars des aciéristes indiens (Tata, JSW) sont recherchées par les investisseurs. Le réveil de l'Inde annonce-t-il un nouveau super-cycle des matières premières ? Lire la suite
Cycle industriel mondial : à la recherche du point bas

Le 10 juillet 2023
Focalisés sur les risques de récession, les investisseurs avaient ignoré un des principaux inconvénients de la résilience économique : la remontée des taux réels. Ceux-ci ne sont cependant pas assez élevés pour favoriser les obligations par rapport au monétaire et aux actions. Lire la suite
l'analyse de l'économie et des marchés financiers de VEGA IM
Par Yannick Jamot, Gérant - Analyste


Le 10 juillet 2023
Après avoir achevé le premier semestre sur les chapeaux de roue, les marchés d’actions ont basculé dans le second à reculons. Le mouvement a été particulièrement notable de ce côté-ci de l’Atlantique, où les signes de ralentissement de l’activité se multiplient, tandis que les marchés américains ont eux été pénalisés par les chiffres favorables de l’emploi en juin, qui laissent déjà présager la fin de la pause décrétée le mois dernier par la Fed dans son cycle de hausse des taux. Lire la suite
Natixis IM Réseaux - Perspectives mi-année 2023
Replay de notre Table ronde 



Le 29 juin 2023
Après un début d'année mouvementé sur les marchés financiers, bénéficiez du regard d'invités d'exception sur la situation actuelle, les grands enjeux et les opportunités pour les épargnants sur le 2nd semestre 2023 :
  • Contexte des marchés et indicateurs économiques / géopolitiques pour le 2nd semestre.
  • Quelle allocation d'actifs pour les prochains mois ?
  • Quels enjeux sur les marchés de taux ?
  • Que peut-on anticiper pour le marché actions ?
  • Finance durable : Quels sont les prochains défis ?

En compagnie des experts de Natixis IM et ses affiliés :
  • Pierre BARRAL, Responsable de la gestion multi-asset – Natixis IM Solutions
  • Arnaud BISSCHOP, Gérant de portefeuille - Themactis AM
  • Axel BOTTE, Directeur stratégie marchés – Ostrum AM
  • Jean-Jacques FRIEDMAN, Directeur des investissements – VEGA IM
  • Hervé GUEZ, Directeur des gestions actions, taux et solidaire - Mirova
Pic de la conjoncture dans les services au mois de juin et creux dans le manufacturier

Le 26 juin 2023
La publication des enquêtes PMI du mois de juin vient nous rappeler combien il est difficile de suivre le cycle économique depuis la fin de l’épidémie de Covid-19. Les messages sont conflictuels entre les enquêtes d’opinion et les données réelles, entre les données d’activité et celles du marché du travail, entre le secteur des services et le manufacturier et enfin, entre les différentes zones géographiques. Finalement, il semble que l’activité économique croisse faiblement, que les divergences sectorielles élevées aujourd’hui vont tendre à se réduire et que les zones géographiques se contrebalancent les unes les autres. Lire la suite
Du haut de 470 hausses de taux, l’inflation nous contemple (encore)

Le 23 juin 2023
Fondée quatre cents ans après la construction de l'Hôtel de la Monnaie, la Bank of England a d'abord été l'organe de la gestion d'une autre crise financière qui frappait le pays. En guerre contre la France, le Royaume manquait alors cruellement d'or. L'institution fut fondée pour permettre à la Couronne d'emprunter en émettant ses fameuses "banknotes"…

Aujourd'hui, elle fait face à une nouvelle crise. Toujours englué dans le marasme du Brexit, le pays est au bord du précipice de la stagflation. L'inflation core, qui campe au-dessus des 7%, a surpris à la hausse cette semaine. L'archipel semble insularisé de la vague d'accalmie dont bénéficient l'Europe et les Etats-Unis depuis quelques mois. Le ralentissement économique britannique ne suffit pas à éteindre le grand incendie. Lire la suite
Avec Philippe Waechter,
Directeur de la Recherche Economique chez Ostrum AM


Le 22 juin 2023
Aperçu des sujets analysés : 
  • Le maintien de taux réels élevés par les banques centrales
  • L'inflation pourrait ralentir plus vite qu'attendu 
  • Le regain des placements à court terme
  • La reconnexion du financier avec le réel 
Les banques centrales face à la désinflation de plein emploi

Le 19 juin 2023
Les banques centrales sont venues confirmer que désinflation ne signifie pas baisse des taux d’intérêt. Phénomène rare dans l’histoire, cette désinflation se produit en effet dans un monde développé proche du plein emploi. Lire la suite
Springbreak sur les taux?

Le 16 juin 2023
Springbreak sur les taux ? Pas en zone euro ! Après 8 hausses consécutives, le programme de hausse des taux de la BCE (3,5%, un plus haut de deux décennies) continue. Tandis que la FED marque le pas… Pourquoi Jerome Powell a-t-il donc manqué l’opportunité de relever ses taux alors que les projections terminales des gouverneurs de la FED passent de 5,1 à 5,6% en 3 trois mois ? Plafond de la dette, fragilité du système bancaire depuis SVB, erreurs de communication interne avant la quiet period… le Président de l’institution financière la plus puissante du monde semble avoir dû, contrairement à Christine Lagarde, retirer temporairement la main de fer de son gant de velours… Lire la suite
De l’optimisme des investisseurs

Le 12 juin 2023
L’optimisme des investisseurs s’améliore nettement, mais il est plus le reflet que le moteur de l’évolution des marchés. Il s’alimente de bonnes nouvelles macroéconomiques, mais aussi d’un engouement pour un thème (l’IA) dont la valorisation commence à interroger. Lire la suite
Prime de risque du S&P500 : déjà au plus bas depuis 2007

Le 9 juin 2023
Selon Ludwig von Mises, on ne peut soigner la dépendance au crédit par plus de crédit. 

Pour celui qui pensait que "L'expansion du crédit est bâtie sur les sables des billets de banque et des dépôts » et qu’elle « doit nécessairement s'effondrer », le credit crunch discret actuellement à l'œuvre aux Etats-Unis est donc logique. 30 grandes sociétés américaines ont fait défaut sur leur dette en cinq mois (contre 40 l'an dernier). Le taux de défaut du crédit high yield américain s’envole à 3,1%, contre 1,9% en décembre 2022… Pour les petites entreprises, l’accès à la liquidité bancaire continue de se faire plus difficile. Lire la suite
Comment bénéficier de la désinflation européenne

Le 5 juin 2023
Avec plusieurs mois de retard sur les Etats-Unis, la désinflation européenne semble bien enclenchée. La question est de savoir quels actifs financiers vont le plus bénéficier de cette bonne nouvelle. Lire la suite
Le play book "moins de croissance et des taux plus bas" qui profite à la tech peut-il durer ?

Le 2 juin 2023
En théorie, le cahier scolaire de l'investisseur est clair. Les actions européennes (composées à 37% de valeurs industrielles et de consommation discrétionnaires) l'emportent quand le dollar et les PMI progressent de concert (scénario de reflation). Les marchés américains (40% de valeurs technologiques !) prennent leur revanche quand la croissance économique se fait plus rare et que les taux, en baisse, dopent la valeur terminale des modèles de flux de trésorerie actualisés.

Mais le manuel de travaux pratiques est plus abscons, et les clefs de lecture souvent rédigées à l'encre sympathique. Depuis le début de l'année, les marchés européens s'affranchissent de façon surprenante de leurs entraves macro-économiques. Quand bien même les indicateurs manufacturiers pointent vers un ralentissement de la croissance que ne trahissent pas les chiffres d'inflation, en baisse... Ni les cours du pétrole qui ne profitent pas de la rhétorique agressive de l'Arabie Saoudite ou de l'imminence d'un sommet de l'OPEP sous tension ce week-end. Lire la suite
Avec Nuno Teixeira,
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 8 juin 2023
Aperçu des sujets analysés : 
  • Des signaux économiques contradictoires,
  • Une banque centrale américaine qui reste ferme,
  • Un marché actions à deux vitesses avec une recherche de croissance et de qualité,
  • Des opportunités de diversifications sur les valeurs japonaises.
Mabrouk Chetouane,
Head of Global Market Strategy chez Natixis IM Solutions.


Le 6 juin 2023
Vidéo mensuelle "Marché et allocations" - Mai 2023
Avec Pierre Barral, 
Responsable de gestion cross-asset, Natixis IM Solutions


Le 9 mai 2023
Aperçu des sujets analysés : 
  • Fin de la phase de hausse des taux directeurs de la banque centrale américaine (Fed),
  • Entrée en phase de plateau pour les banques centrales,
  • Marché obligataire : dans l'attente de la baisse des taux longs,
  • Marché actions : un rééquilibrage à la faveur des actions américaines.
Nuno Teixeira,
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 27 avril 2023
Aperçu des sujets analysés : 
  • Un plateau pour les taux directeurs des banques centrales,
  • Une inflation encore à la baisse,
  • Un marché obligataire partagé entre les inquiétudes sur l'inflation et le ralentissement économique en cours, 
  • Un positionnement plus défensif sur le marché Actions.
La belle performance des actions européennes peut-elle continuer ?

Le 3 avril 2023
Interrompue par les récents soubresauts bancaires, la dynamique positive des actions européennes se manifeste à nouveau. La résilience des banques, la dynamique des profits et la désinflation des prix de l’énergie confortent pour l’instant les investisseurs. Lire la suite
Avec Pierre Barral, 
Responsable de gestion cross-asset, Natixis IM Solutions


Le 30 mars 2023
Aperçu des sujets analysés : 
  • Bientôt la fin de la politique de restriction monétaire de la banque centrale américaine (Fed),
  • Un ralentissement de la croissance économique,
  • Une stabilisation, voire une reprise du marché obligataire souverain,
  • Un retour sur les actions croissance américaines.
Nuno Teixeira,
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions.


Le 28 mars 2023
SVB, Crédit Suisse, Deutsche Bank : Quelle est la réaction du système bancaire européen ?
L’économie va mieux mais les risques financiers inquiètent

Le 27 mars 2023
Les conséquences financières de la hausse des taux d’intérêt sont à l’œuvre. Une partie de ces conséquences est voulue, mais les investisseurs craignent que les banques centrales en aient déjà trop fait.

Les dernières enquêtes réalisées auprès des entreprises des pays développés montrent une dynamique positive, en particulier dans le secteur des services. Les chiffres prouvent que la forte baisse des risques de pénurie énergétique en Europe, la réouverture de l’économie chinoise et la résilience du marché du travail américain l’ont pour l’instant emporté sur les forces négatives. Lire la suite
Nuno Teixeira,
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions.


Le 20 mars 2023
Quelles conséquences au rachat de Crédit Suisse par UBS ?

La nouvelle est tombée dimanche soir : c'est la banque UBS qui reprendra Crédit Suisse. Quelles sont les conséquences pour les marchés ? Le risque systémique est-il désormais écarté ?
Les banques centrales forcées d’intervenir pour limiter la contagion de la crise bancaire.

Le 20 mars 2023
La crise des banques régionales américaines et les conditions inhabituelles du rachat de Crédit Suisse par UBS ont conduit les investisseurs à se réfugier sur les obligations d’Etat. Les grandes banques sont beaucoup mieux capitalisées qu’en 2008, mais la porosité du système financier oblige les banques centrales à intervenir. Lire la suite
Sanda Molotcov,
Responsable recherche Crédit


Le 19 mars 2023
Le soutien des autorités réglementaires suisses devrait stopper l’hémorragie sur le titre de Crédit Suisse

UBS a accepté d’engager un processus de rapprochement avec Crédit Suisse, encouragé par le département fédéral des finances suisse, la Banque Nationale suisse et l’autorité de réglementation des marchés financiers suisse, la FINMA. UBS sera l’entité survivante.

Modalités de la fusion :
  • Les actionnaires de Crédit Suisse recevront 1 action d’UBS pour 22,48 actions de Crédit Suisse, ce qui porte la valorisation de Crédit Suisse à 3 milliards de francs suisses (contre 8 milliards de francs suisses la semaine dernière).
  • La fusion sera mise en oeuvre sans l’approbation des actionnaires de Crédit Suisse, étant donné que cette transaction a été initiée par le régulateur suisse dans des circonstances spécifiques, l’objectif étant de minimiser la destruction de valeur actuelle de Crédit Suisse d’une part et de stopper la contagion à l’ensemble du système financier d’autre part.
Ce que l’on sait de la poursuite de l’activité chez Crédit Suisse :
  • Crédit Suisse va poursuivre ses activités sans interruption ni restriction avec l’appui de la Banque Nationale suisse qui lui fournira des liquidités supplémentaires importantes.
  • UBS devrait nommer des collaborateurs clés au sein de Crédit Suisse dans les plus brefs délais, sous réserve des dispositions légales en la matière.
Impact sur les obligations Crédit Suisse :
  • Le communiqué de presse indique que le soutien exceptionnel de l’État déclenche un amortissement complet de la valeur nominale de tous les emprunts AT1 de Crédit Suisse, pointant ainsi la survenance d’un « événement de viabilité » tel que défini dans le prospectus des obligations AT1.
  • Bien qu’il n’y ait eu aucune déclaration concernant les obligations senior [au niveau de la Société Holding, Credit Suisse Group AG et au niveau de la Société d’exploitation, Credit Suisse AG], cette opération devrait s’avérer rentable. À différents niveaux, cela pourrait effectivement permettre d’absorber les pertes si la crise du Crédit Suisse est résolue sous le régime de résolution suisse, mais les éléments du communiqué de presse ne nous semblent pas aller dans ce sens.


Lien vers le communiqué de presse de la FINMA : https://www.finma.ch/en/news/2023/03/20230319-mm-cs-ubs/
Lien vers le communiqué de presse de Credit Suisse : https://www.credit-suisse.com/about-us-news/en/articles/media-releases/credit-suisse-and-ubs-to-merge-202303.html

 
Philippe Waechter,
Directeur de la recherche économique chez Ostrum Asset Management.


Le 19 mars 2023
La Fed: un gendarme avec des pistolets à eau ?

La banque centrale américaine était dans les locaux de Silicon Valley Bank depuis plus d’un an sans réussir à infléchir le modèle de risque de la banque !!!!! Lire la suite
Avec Pierre-Alexis François, 
Gérant chez Thematics AM


Le 15 mars 2023
Emission spéciale sur la thématique de la santé et du bien-être : 
  • Un environnement inflationniste qui impacte les habitudes des consommateurs et la rentabilité des entreprises,
  • La santé et le bien-être, une thématique de croissance sur le long-terme,
  • Une exposition à la santé résiliente dans cet environnement macro économique complexe,
  • Une sélection de valeurs de qualité associée à une discipline quant aux valorisations des sociétés.
Nuno Teixeira,
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions.


Le 14 mars 2023
Que s'est-il passé avec la Silicon Valley Bank
Les États-Unis aux prises avec une nouvelle crise bancaire ?
Par Benoît Peloille, Stratégiste-Gérant


Le 13 mars 2023
Durant le week-end, les États-Unis ont vu ressurgir de mauvais souvenirs. Ceux d’une nouvelle crise financière avec les difficultés de Silicon Valley Bank (SVB), 16ème banque américaine en termes de taille, entraînant dans sa chute, Signature Bank. Face au spectre d’une nouvelle crise bancaire, les autorités ont immédiatement réagi d’abord en tentant de trouver un acquéreur à l’établissement en difficulté, puis en lançant une initiative importante pour protéger les clients et ainsi couper court au risque de contagion.

Quel est le problème avec SVB ?
La principale fragilité de l’établissement concerné repose sur la spécialisation sectorielle de sa clientèle, provenant en très grande majorité du secteur des technologies, victime de la nette remontée des taux depuis l’année dernière. Pour faire face aux besoins de liquidités, qui se sont particulièrement accentués au cours des derniers jours, le groupe a donc été contraint de céder des actifs détenus à son bilan. Mais dans le contexte de resserrement monétaire actuel, la valeur de ces actifs (obligations d’ État et obligations adossées à l’immobilier) a significativement chuté du fait de la hausse des taux. Le groupe s’est donc retrouvé dans une situation intenable, ne pouvant faire face aux nombreuses demandes de retrait de ses clients.

Quelles décisions ont été prises ce weekend ?
Les autorités américaines sont rapidement intervenues pour éviter un élargissement du risque de liquidité au reste du secteur bancaire. En effet, s’il ne s’agit pas d’un établissement de taille systémique, les nombreux clients exposés risquaient des pertes significatives, l’assurance de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) se limitant aux dépôts maximums de 250 000$. Or l’immense majorité des dépôts concernés excédaient ce seuil, impliquant de possibles pertes significatives pour des acteurs d’un secteur déjà fragile. Les autorités américaines ont d’abord tenté de boucler un accord de reprise avec des établissements tiers. Face au peu de possibilités offertes, la FDIC a donc pris le contrôle de l’établissement et annoncé des mesures importantes pour éviter la contagion à tout le secteur.
Ainsi, lors d’une annonce conjointe, la FDIC, la Réserve Fédérale et le Trésor américain ont annoncé la création d’une nouvelle facilité de crédit pour les établissements bancaires qui se retrouveraient contraint de céder dans des conditions très défavorables des actifs afin de satisfaire les demandes de retraits de leurs clients. Le Bank Term Lending Program permet ainsi aux banques de bénéficier de facilités de crédit (échéance maximum 1 an) en échange d’actifs déposés en garantie mais dont la valorisation retenue est le pair, et non la valeur de marché. La FDIC confirme également la protection de l’ensemble des déposants auprès de la SVB, et ce indépendamment du seuil de 250 000$. Enfin, la facilité de crédit d’urgence de la Réserve Fédérale (Discount Window) voit s’appliquer les mêmes règles de garantie afin de satisfaire les éventuels besoins de liquidités immédiats.

Pourquoi une réaction aussi rapide de la Fed ?
Par ailleurs, le profil de SVB, qui reste spécifique, révèle néanmoins l’angle mort du secteur bancaire américain que représente les banques régionales. Si les établissements importants, qualifiés de « too big to fail » depuis la grande crise de 2008 disposent d’un soutien implicite des autorités publiques, il en est différent de la myriade de banques plus modestes qui représentent tout de même 47% du secteur bancaire américain (données Bloomberg). Au cours des dernières années, les actifs de ces établissement ont considérablement progressé (autour de 30% du total des banques commerciales américaines), sous l’effet de la faiblesse des taux et des achats d’actifs de la Fed qui ont incité à la détention importante d’obligations souveraines et de titres ciblés par les programmes de Quantitative Easing. Parallèlement, l’activité a été fortement tirée par le succès des valeurs technologies au cours des dernières années, profitant de la même manière de conditions de financement particulièrement attractives. Mais avec le choc inflationniste que nous subissons depuis plus d’un an à présent, la remontée rapide des taux d’intérêt, l’environnement s’est rapidement compliqué. Ainsi, s’il ne s’agit pas d’un évènement systémique comme l’ont été les faillites de grands établissements en 2008, il s’agit d’un risque non négligeable de crise bancaire aux répercussions potentielles importantes, nécessitant une intervention rapide et déterminée.

Quelle réaction des marchés ?
La réaction la plus remarquable provient des anticipations de taux d’intérêt des Fed Funds. En quelques heures, les marchés ont effacé les anticipations de relèvements de 50 bps attendus à la prochaine réunion, et d’après Reuters, la probabilité de taux inchangés est désormais à 46% Le taux terminal est en passe de repasser sous 5%, alors que le taux attendu en décembre prochain s’établit désormais à 4,7%. Les taux souverains ont également réagi fortement avec des baisses de taux massives sur toutes les maturités, soulignant les attentes d’un arrêt du processus de resserrements de la Fed. Du coté des actifs risqués, la volatilité fait son retour, même si l’intervention des autorités américaines contribue à limiter les replis.

Quelles perspectives ?
Historiquement, la résurgence du risque financier par un évènement de liquidité comme celui ci constitue généralement la raison d’un basculement vers des politiques monétaires plus accommodantes. Ce fut notamment le cas en 2018, lorsque Janet Yellen fut contrainte d’interrompre la campagne de resserrements pour baisser les taux et relancer des programmes destinés à faciliter la liquidité face à la baisse inquiétante des réserves des banques. Cette fois ci, la nature systémique n’est pas avérée et les pressions inflationnistes encore loin d’être vaincues avec certitude. Par ailleurs, la mise en place rapide de dispositifs pour lutter contre les effets de contagion plaide même pour une poursuite de l’action de la Fed. Notre scénario reste celui d’un resserrement par étapes plus modérées face à des risques accrus pour le cycle. En effet, la dynamique actuelle de l’inflation, qui repose désormais sur la solidité des marges des entreprises et les salaires, plaide pour un nécessaire freinage de l’économie américaine qui passe par le maintien d’une politique monétaire toujours restrictive. La question toujours
en suspens est de déterminer si l’ampleur du resserrement déjà effectué est suffisante, ou déjà excessive
La faillite de la Silicon Valley Bank va-t-elle durablement modifier le cycle de resserrement monétaire ?

Le 13 mars 2023
Depuis quelques semaines les investisseurs avaient nettement révisé le point haut des taux monétaires dans ce cycle. Les attentes tangentaient 5.5% aux Etats-Unis et 4% en Zone Euro. Deux analyses étaient possibles. La première, jugeait que le gros du resserrement monétaire de la Réserve Fédérale était derrière nous même s’il restait une incertitude sur l’ampleur de la hausse lors du FOMC du 22 mars (25 pb comme en février ou 50 pb ?). Dans ce cas, tout est dans les prix et il faut se concentrer sur un monde où les taux monétaires seront soit inchangés soit en baisses. L’asymétrie est donc positive pour le risque. La deuxième, s’inquiétait de la non-linéarité des hausses de taux. Même si ces dernières étaient limitées et largement anticipées, elles pouvaient entrainer des chocs dans l’économie ou le système financier.

C’est dans ce cadre que les déboires de la petite banque américaine SVB, spécialisée dans les start-ups de la Silicon Valley, peuvent être interprétés : une victime collatérale de la rapidité du resserrement monétaire et du krach obligataire de 2022. Une autre interprétation possible est plus spécifique à son business modèle de banque de dépôt des start-ups alors que la bulle spéculative dans ce secteur se dégonfle depuis plus de deux ans. Lire la suite
Léa Dunand-Chatellet,
Gérante et Directrice de l'Investissement Responsable.


Le 10 mars 2023
Hausse des marchés : Stop ou encore ?

En compagnie de Léa Dunand-Chatellet dans l'émission "C'est Votre Argent" sur BFM Business (Émission du 10/03/2023). Accéder à l'émission
Avec Nuno Teixeira, 
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 8 mars 2023
Aperçu des sujets analysés : 
  • Vers un atterrissage en douceur de l'économie mondiale, 
  • Des banques centrales soucieuses du maintien des pressions inflationnistes, 
  • Un marché obligataire qui poursuit son ajustement,
  • Des actions européennes toujours attractives en termes de valorisation.
Alain Richier,
Directeur des Marchés monétaires.


Le 3 mars 2023
Les marchés monétaires sous un nouveau jour

Face au rebond des rendements, les investisseurs recherchent une bonne qualité de crédit et de solides caractéristiques ISR.

Les marchés monétaires se trouvent actuellement dans une situation favorable, puisqu’ils affichent une faible volatilité, une sensibilité aux taux quasi nulle et des rendements intéressants. Dans un contexte de hausse de taux et de volatilité élevée, les produits monétaires offrent aux investisseurs une solution de portefeuille temporaire avantageuse.
Pour s’assurer d’un bon rapport risque-rendement, il est essentiel de disposer d’équipes disposant de ressources suffisantes et d’un contrôle des risques rigoureux. Une gestion de taux active et une judicieuse sélection de crédits permettent à la fois d’augmenter les performances et de réduire la volatilité des valeurs liquidatives.
L’ISR devrait être également une composante importante de la sélection d’actifs. Même si les instruments monétaires sont de fait des produits à court terme, les questions ISR à long terme peuvent avoir un impact sur les performances.

Bonne nouvelle pour les investisseurs qui souhaitent placer leurs liquidités à court terme avant d’investir à plus long terme. Avec la hausse des taux opérée par les banques centrales, les rendements des marchés monétaires progressent eux aussi, avec sans doute d’autres hausses à venir.

Bien entendu, sur les marchés monétaires, tout n’est pas qu’une question de rendement. Au-delà de rendements élevés, les investisseurs des marchés monétaires exigent une protection de leur capital, une volatilité très faible et une liquidité suffisante pour pouvoir profiter des opportunités d’investissement dès qu’elles se présentent. Lire la suite
 
Thomas Planell,
Gérant – analyste chez DNCA Investments


Le 3 mars 2023
Le rebond des valeurs cycliques est-il soutenable ?

La reprise chinoise est plus forte que prévu par le Parti. Consommation, construction (ventes de logements au plus haut depuis 20 mois) et industrie : tous les secteurs participent à l’embellie économique. Le rebond industriel est d'une ampleur inégalée depuis 10 ans (le PMI manufacturier NBS est au plus haut depuis avril 2012). Au point que les autorités pourraient réduire le stimulus initialement envisagé.

La Chine explique ainsi une part conséquente du sursaut du Global PMI index reporté par Deutsche Bank, S&P et Haver Analytics : il repasse au-dessus de 50 pour la première fois depuis août dernier.

Le rebond des PMI chinois et globaux indique qu'une récession n'est pas imminente. C’est une bonne nouvelle pour la croissance des entreprises européennes, notamment celle qui sont sensibles au cycle chinois. Le remplissage des carnets de commandes à l’export compense le ralentissement de l’activité manufacturière domestique. Les sociétés de consommation discrétionnaire bénéficient en plus de la bonne tenue du consommateur européen et de l’appétit des Chinois pour les biens occidentaux.

Cet effet d'aubaine s'est combiné avec la résilience de la croissance domestique pour soutenir les valeurs cycliques européennes. 
Depuis le début de l’année, leur rebond est brutal. Constructeurs automobiles, banques, retailers et industrielles sont en hausse de 20% et ont mené le rebond des indices actions.

Cette performance est-elle soutenable ?

La vigueur de l’activité est toutefois un défi de plus pour les banques centrales.
90% des sondés industriels américains admettent que les prix à la production continuent de monter. Les coûts logistiques ou le prix des matières n’est pas le seul problème : au quatrième trimestre, le coût unitaire de la main-d’œuvre s’est renchéri deux fois plus vite que prévu : +3,2% en rythme annualisé.

Le débordement de l'inflation en France, en Espagne, et en Allemagne continue. En février les prix ont progressé de 9,9% en zone euro. Une mauvaise surprise pour la BCE, qui semble disposer le Conseil à maintenir la pression sur les conditions financières. L'effet du resserrement s’infuse très lentement dans l'économie et la dynamique des prix. Peut-être plus difficilement que prévu. Christine Lagarde confirme que la hausse des taux doit continuer (+50 bp en mars) et que toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour calmer l'inflation. Même son de cloche plus tonitruant encore aux Etats-Unis où Raphael Bostic de la FED d'Atlanta paraît s'opposer à une baisse des taux avant la deuxième moitié de 2024.

Tous les éléments de langage sont utilisés pour ancrer les anticipations d’inflation autour de 2%.
Jusqu'à présent, les banques centrales ont "tiré à blanc". La remontée des taux s'est faite dans un contexte de tombées obligataires faibles du côté des entreprises qui se sont refinancées en 2020 sur plusieurs années. La hausse du coût de refinancement des sociétés est donc pour l'instant virtuelle. Le resserrement des conditions financières n’a ainsi que modérément pesé sur la croissance économique.

Face au durcissement du discours des banquiers centraux et à une inflation qui reste récalcitrante, les agents économiques devront probablement apprendre à vivre avec des taux plus élevés, pour plus longtemps. Avec le passage des taux allemands à deux ans au-dessus de 3%, au plus haut depuis les prémices de la grande récession, la page du régime de taux bas post crise de 2008 semble définitivement se tourner. Les marchés entrevoient un taux de dépôt de la BCE supérieur à 3,5% avec des swaps portant jusqu’à 4% les anticipations terminales en fin d’année. Outre-Atlantique, le pic des taux FED (5,5% d’après les swaps de maturité septembre 2023) pousse le rendement du 10 ans américain au-dessus de 4%, vers les niveaux de novembre dernier, malgré un début d’année exceptionnel en termes de flux acheteurs (le meilleur depuis 2004, selon Bank of America).

Ce rebond des rendements a pénalisé les valeurs défensives (dont la croissance des résultats peine à suivre la croissance nominale) et les valeurs à faible rendement du free cash-flow. Avec une rémunération du cash et des taux souverains proche du rendement du dividende (3,5% sur le Stoxx600 Europe), les investisseurs ont pu préférer créer un portefeuille Barbell en privilégiant l’obligataire (moins volatil) et le cash pour la partie défensive de leur stratégie et le beta des valeurs cycliques pour la partie dynamique de l’allocation.
Néanmoins, au terme de deux premiers mois exceptionnels, la revalorisation des valeurs cycliques a peut-être un peu trop anticipé l’embellie économique sous-jacente.

En effet, le niveau de surcote vis-à-vis du reste du marché a parfois été multiplié par deux par rapport à sa moyenne à 10 ans. Les sociétés de consommation discrétionnaire, industrielles ou des matériaux et de la construction se négocient respectivement 80%, 40% et 22% plus cher que le Stoxx Europe 600 (PER Forward). La valeur de marché de leurs capitaux propres (price to book) s’inscrit ainsi à un plus haut de plus de dix ans.
Intégrant dans leur valorisation un scénario économique plus favorable, elles sont désormais moins immunes au risque d’un potentiel ralentissement économique causé par la persistance de taux plus élevés.
 
Avec Nuno Teixeira, 
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 24 février 2023
Les sujets décryptés cette semaine : 
  • Une économie résiliente,
  • Le discours toujours ferme des banques centrales,
  • Un marché obligataire encore vulnérable en zone euro,
  • Des opportunités sélectives sur les marchés des actions européens et émergents.
Thomas Planell,
Gérant – analyste chez DNCA Investments


Le 24 février 2023
Reprise de la croissance sans hausse de l’inflation : le beurre et l’argent du beurre ?

L'humanité n’a peut-être jamais été aussi consciente de sa dépendance au climat.
Une conscience scientifique d’abord, rejointe par une conscience empirique, une perception universelle, qui se propage à toute l’espèce, du danger, de la hausse des températures, de la volatilité et de la brutalité des phénomènes météorologiques.
Une conscience historique également avec, au gré de leurs recherches, l’excavation de preuves de la causalité climatique de la chute d’anciennes civilisations…

Au nombre desquelles on compterait depuis peu celle des Hittites, selon une analyse des circonvolutions d'arbres d'Anatolie, récemment publiée par la revue Nature.

Difficile de dire si les trois années de sécheresse (entre 1198 et 1196 avant J.C.) relevées par cette étude auraient suffi à elles seules à précipiter les citoyens d'Hattusa dans l'exode et condamner l'une des plus grandes civilisations de la région. Mais l'hypothèse d'une période de 200 à 300 ans de sécheresse causant entre la fin de l'âge du bronze et le début de l'âge du fer une baisse de 40% des précipitations fait son chemin.

L'effet de cascade d’un tel changement climatique (exils et flux migratoires, bouleversements des sociétés, tensions géopolitiques et baisse des récoltes) rappelle celui qui nous menace aujourd’hui. Après trois ans d’absence, le retour d'El Nino pourrait être aggravé par le ralentissement du débit du Gulfstream qui semble de moins en moins jouer son rôle de thermostat océanique. Cette combinaison hautement calorifique pourrait propulser les températures au-dessus des records de l'an dernier.

Focalisés (pour l’instant) sur une thermodynamique plus virtuelle, les investisseurs peinent à maintenir le thermostat au maximum de la position "risk-on". Le momentum haussier des marchés actions ralentit avec le rebond des taux, au fur et à mesure que l'équation croissance - inflation - valorisation se complique. 

Face à une inflation qui ralentit moins que prévu, porteuse de taux d'intérêt plus élevés, la justification de la prime de risque excessivement basse des marchés actions passe par la croissance des bénéfices, et partant, de l'économie.

Prenant le pouls des fonctions achats des entreprises, du sentiment des personnes chargées de restocker, de passer commande auprès des fournisseurs en vue de la croissance du chiffre d’affaires, l’enquête des Purchasing Managers (PMI) est importante pour anticiper le climat des affaires et la croissance du PIB.

Or, cette donnée qui enregistre sa quatrième hausse consécutive est ressortie en janvier largement au-dessus des attentes et du seuil fatidique de 50 points.

L'activité dans les services se montre particulièrement résiliente. Elle semble traduire qu'en ce début d'année, le rebond de la confiance des ménages bénéficie aux entreprises tournées vers la consommation.

En revanche, l'activité manufacturière reste en berne, et cela malgré la réouverture chinoise.
Pas d’aggravation cependant : le ratio de prises de commandes sur inventaire reste stable.

Les investisseurs devront néanmoins se demander si le scénario d’une reprise de l’activité économique est totalement compatible avec celui du repli de l'inflation valorisé par les marchés. Peut-on réellement vaincre l’inflation quand l’activité résiste ou repart déjà ?

L’équilibre est d’autant plus délicat que l'inflation "core" en Zone euro reste plus élevée que prévue. Faisant écho à la bonne tenue du PMI Services, elle montre que la pression à la hausse des prix est tenace, malgré la baisse plus forte qu’escomptée (-0,4%) de la croissance allemande au quatrième trimestre et la politique monétaire plus restrictive de la BCE.

Dans le contexte actuel, espérer dès à présent le rebond de l’économie et des bénéfices sans le préjudice de l’inflation et de taux plus élevés, c’est un peu vouloir le beurre sans en payer le prix. Entre l’espoir d’un point bas déjà entériné dans les affaires et celui d’un pic définitif atteint sur l’inflation, les marchés se laissent à présent moins de marge pour les mauvaises surprises… Alors que l’année 2023 devrait rester riche en rebondissements économiques, géopolitiques et malheureusement climatiques…
 
Pourquoi tout le monde parle de… Récession ?

Le 24 février 2023
En 2023, le mot « récession » s’est invité dans nombre de conversations des conseils d’administration, des salles de marché et même des foyers. Que signifie réellement la récession du point de vue des investissements ?

La crainte de voir la pire inflation depuis 40 ans se maintenir à des niveaux élevés, alors que l’économie est bloquée dans un scénario de croissance lente, a jeté une ombre sur de nombreuses perspectives pour 2023.

Remarquons également qu’une grande partie de la population active actuelle des marchés développés n’aura jamais vécu une telle hausse des prix, ni un tel relèvement des taux d’intérêt pour espérer maîtriser l’inflation. En effet, il apparaît qu’une génération entière n’a jamais connu de période sans hausse des actions, sans inflation faible et sans taux d’intérêt bas.

Le monde a changé, et le mot « récession » est réapparu dans le langage quotidien. Pourtant, une récession n’est pas nécessairement une fatalité. En outre, elle n’affectera pas tous les investisseurs de la même manière. Lire la suite
 
Avec Pierre Barral, 
Responsable de gestion cross-asset, Natixis IM Solutions


Le 9 février 2023
Les sujets décryptés cette semaine : 
  • Des banques centrales qui continuent à augmenter leurs taux directeurs avec un discours qui reste ferme,
  • Un momentum de croissance aux Etats-Unis qui ne se dément pas,
  • Des marchés actions qui font toujours preuve d'un optimisme très fort,
  • Des taux qui continuent à augmenter dans un contexte de courbe des taux inversée.
Le monétaire devient plus attractif que l'obligataire

Le 6 février 2023
Les indicateurs économiques américains ont connu une volatilité inhabituelle au cours des derniers mois. Alors que les indicateurs avancés de la fin 2022 pointaient vers une récession possible, les fortes créations d’emploi en janvier (+443.000 dans le secteur privé) et le fort rebond du climat des affaires dans les services (selon l’enquête ISM) suggèrent désormais une reprise. Lire la suite
 
Avec Nuno Teixeira, 
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 27 janvier 2023
Les sujets décryptés cette semaine : 
  • Un décalage entre la politique de restriction monétaire des banques centrales et la situation économique,
  • L'affaiblissement du dollar,
  • Une reprise de risque sur le marché obligataire,
  • Une certaine prudence sur le marchés des actions.

DOSSIER SPÉCIAL : PERSPECTIVES 2023

En ce début d'année, retrouvez les analyses des experts et gérants de Natixis IM et ses affiliés sur les 10 thèmes clés de l'épargne financière pour les prochains mois.

Des infographies, des vidéos, des articles pour comprendre les enjeux macroéconomiques, règlementaires, ou encore avoir des clés de lectures sur les marchés actions et de taux.

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Les trois piliers du rebond des marchés

Le 16 janvier 2023
Depuis octobre 2022 le rebond des marchés est porté par trois changements fondamentaux : une désinflation américaine qui se confirme, une forte baisse des risques économiques et industriels en Europe, et une réouverture chinoise qui s’accélère. Une partie de ces évolutions est déjà intégrée par les marchés, mais le sentiment et le positionnement des investisseurs reste modérés. Lire la suite
 
Avec Pierre Barral, 
Responsable de gestion cross-asset, Natixis IM Solutions


Le 5 janvier 2023
Les sujets analysés en cette rentrée : 
  • Un pic d'inflation et un ralentissement de la croissance,
  • Une anticipation de l'atterrissage de la politique monétaire des banques centrales,
  • Une reprise d'intérêt sur les marchés obligataires,
  • Une visibilité accrue sur les marchés actions pour le second semestre.
Avec Nuno Teixeira, 
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 8 décembre 2022
Les sujets décryptés cette semaine : 
  • Une embellie sur les marchés financiers,
  • Des incertitudes qui pèsent encore en termes d'inflation, de croissance et de politiques monétaires,
  • L'assouplissement des mesures sanitaires en Chine,
  • Des rendements plus attractifs sur les marchés Crédit.
Avec Walid Azar Atallah, 
Gérant de Portefeuille chez Thematics Asset Management


Le 1er décembre 2022
Les sujets décryptés cette semaine : 
  • L'inflation : changement des habitudes de consommation,
  • Comment capitaliser sur les tendances séculaires ?
  • L'abonnement : source de visibilité pour les entreprises et les consommateurs,
  • Les Clubs d'entrepôt : un modèle d'affaires d'actualité.
Avec Nuno Teixeira, 
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 24 novembre 2022
Les sujets décryptés cette semaine : 
  • Des signes de détente de l'inflation,
  • Une meilleure visibilité sur les taux cibles des banques centrales,
  • Un rattrapage des marchés d'actions,
  • Une allocation plus volontariste sur les marchés asiatiques.
Avec Nuno Teixeira, 
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 9 novembre 2022
Les sujets décryptés cette semaine : 
  • La poursuite du ralentissement économique,
  • Une inflation à deux chiffres pour la première fois en zone Euro,
  • La continuité de la politique de resserrement monétaire des banques centrales avec une augmentation des taux directeurs de 75 pb,
  • Une amélioration des marchés financiers en Octobre.
Philippe Waechter,
Directeur de la recherche économique chez Ostrum Asset Management.


Le 7 novembre 2022
Politique monétaire : Analyse des dernières décisions annoncées par la FED et la BCE

Philippe Waechter nous explique quelles sont les différentes problématiques auxquelles font face la Fed et la BCE actuellement, et comment elles tentent de lutter contre l'inflation.
Suivez aussi l'actualité sur nos réseaux sociaux
                    
Avec Nuno Teixeira, 
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 18 octobre 2022
Les sujets décryptés cette semaine : 
  • Le maintien du durcissement de la politique monétaire des banques centrales,
  • Une inflation sous-jacente plus importante qu’attendue aux Etats-Unis,
  • L’ouverture de la saison des résultats du 3ème trimestre aux portes de la récession pour l’Europe,
  • Une volatilité toujours importante sur les marchés obligataires et actions.
Avec Pierre Barral, 
Responsable de gestion cross-asset, Natixis IM Solutions


Le 28 septembre 2022
Les sujets décryptés cette semaine : 
  • Les politiques monétaires des banques centrales dans la lutte continue contre l'inflation,
  • L'impact d'un contexte géopolitique toujours tendu,
  • La survente des marchés actions depuis quelques semaines.
Avec Nuno Teixeira, 
Membre du Comité d'Investissement de Natixis IM Solutions


Le 15 septembre 2022
Les sujets décryptés cette semaine : 
  • Un point complet sur l'inflation : Etats-unis, Europe et impacts sur les prix et les consommateurs.
  • Comment les différentes classes d'actifs réagissent-elles ?
Philippe Waechter,
Directeur de la recherche économique chez Ostrum Asset Management.


Le 13 septembre 2022
Quelles conséquences à la hausse des taux de la BCE ?

Les Banques centrales veulent agir très vite contre l'inflation pour éviter qu'elle s'installe dans la durée. Malgré des problématiques différentes, la Fed comme la BCE tiennent le même discours et ont chacune annoncé la remontée de leurs taux d’intérêt.

Philippe Waechter nous explique alors les conséquences de ces décisions.
Avec Pierre Barral, 
Responsable de gestion cross-asset, Natixis IM Solutions


Le 1er septembre 2022
Que s'est-il passé au mois d'août ? 
  • Retour sur les dernières prises de décision des Banques Centrales et celles à venir pour lutter contre l'inflation,
  • Crise énergétique : une situation de plus en plus critique en Europe et la France qui maintient pour le moment le phénomène grâce aux subventions.
  • Un point sur les marchés actions et obligations, ainsi que sur les stratégies d'allocations.
Avec Arnaud Bisschop, 
Gérant de portefeuille, Thematics AM


Le 4 août 2022
Au sommaire cette semaine : 

Malgré l’actualité alarmante de cet été avec ses nombreuses phases de canicule et de sécheresse, l’eau reste un enjeu de long-terme.
  • Comment considérer cette ressource dans un contexte inflationniste ?
  • Alors que la demande mondiale en eau et son besoin en moyens financiers ne cessent de croitre, comment l’investissement peut accompagner la gestion de cette ressource rare ?
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