FINANCE DURABLE
Engagement et responsabilité au cœur de votre épargne
           
 Les fondamentaux 

• La finance durable, c’est quoi ?
 
• Que faut-il retenir ?

 
 La règlementation 

• Le plan d’actions de l’UE

• Les nouvelles obligations de transparence

 
 Les chiffres clés et repères   

• Quelques chiffres clés

• Vos repères 
 
 
 Nos engagements 

• Les engagements de Natixis IM

• Les engagements de nos affiliés
 
 Nos solutions financières 

• Notre offre de fonds


 
 
 Les fondamentaux de la finance durable 
• La finance durable, c'est quoi ? 
 
La finance durable est un terme générique qui désigne des pratiques qui prennent en compte des critères « extra-financiers », en plus de critères financiers, dans l’analyse, la sélection et la gestion des investissements.

Les produits dits d'investissement durable ciblent des secteurs d'activité qui ont un impact positif sur le développement durable (ex : énergies renouvelables, agriculture raisonnée ou biologique, zéro plastique, zéro déchets, accès pour tous à des biens et services essentiels...). Ces produits sont par ailleurs tenus de démontrer qu'ils investissent dans des entreprises bien gérés qui maitrisent l'ensemble de leurs impacts ,négatifs sur l'environnement et la société (ex : pollution sonore et fin de vie des éoliennes, emballage plastique des fruits et légumes bio...) avec des indicateurs de performance à l'appui. 

Sources : www.amf-france.org et Natixis IMI
• Que faut-il retenir ? 

Les critères extra-financiers permettent d’évaluer un acteur économique, par exemple une société cotée, en dehors des critères financiers habituels (chiffre d’affaires, prix de l’action, perspectives de croissance, etc.). Il s’agit de prendre en compte son impact et ses performances via un autre prisme, comme celui de l’environnement. 

En matière de finance durable, ces critères sont appelés ESG pour Environnemental, Social et de Gouvernance. Ils font l’objet d’une notation par des agences spécialisées ou non : plus une société est performante sur un ou plusieurs critères, meilleure est sa note. Et c’est sur la base de ces notations notamment que les sociétés de gestion peuvent choisir les actifs qui composent leurs fonds d’investissement responsable par exemple.

E
 
Le critère environnemental prend en compte différents aspects de l’impact de la société sur l’environnement. Il suit des indicateurs comme les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’électricité, le recyclage des déchets, l’utilisation d’énergies fossiles, etc.

Ce critère ne concerne pas uniquement les sociétés dont l’activité est orientée vers la transition énergétique et écologique. En effet, une société évoluant dans un secteur polluant peut investir dans la recherche et le développement pour rendre ses activités moins polluantes, ou encore mettre en place une chaîne de traitement spécifique de ses déchets, etc. Elle pourra donc être notée selon le critère environnemental, en fonction de l’importance et de l’efficacité des actions qu’elle met en place. Ce point est important car nous avons tous l’exemple des compagnies pétrolières en tête  : Peut-on considérer que ces entreprises répondent au critère environnemental ? et bien oui si elles matérialisent toute la recherche, toutes leurs actions et évidemment résultats en faveur de la préservation associée.

S
 
Le critère social est particulièrement vaste en termes d’indicateurs. Il s’agit de regarder des éléments internes à la vie de la société comme la prévention des accidents du travail, l’intégration des salariés en situation de handicap, la formation ou encore la qualité du dialogue social au sein de l’entreprise, etc.

Mais le critère social va aussi prendre en compte des indicateurs indirects notamment au niveau de ses fournisseurs ou prestataires, par exemple le respect des normes internationales du travail s’ils sont situés à l’étranger.

G
 
Des trois critères, c’est celui qui est généralement le moins concret en réalité pour les épargnants. Et pourtant, la gouvernance d’une entreprise est un élément essentiel à prendre en compte dans une entreprise, qu’il s’inscrive dans une démarche responsable ou non.

La gouvernance, c’est l’ensemble des dispositifs qui assurent le bon fonctionnement d’une entreprise. Les indicateurs qui permettent d’évaluer ce critère sont variés : il peut s’agir de l’indépendance du conseil d’administration, mais aussi de la transparence sur la rémunération des dirigeants, ou encore de la façon dont elle garantit le respect des droits de ses actionnaires minoritaires.

La gouvernance c’est donc la façon dont la société est pilotée pour mener à bien ses objectifs et prendre des décisions dans le respect de l’ensemble des parties prenantes.
Les PAI ou Principales Incidences Négatives (Principal Adverse Impact en anglais)
 
Dans le cadre de l’évolution de la réglementation relative à la finance durable et notamment la mise en œuvre de la réglementation SFDR (voir détails plus bas), qui vise à fournir une plus grande transparence sur le degré de durabilité des produits financiers, les « principales incidences négatives » visent à mesurer et éviter les éventuels impacts négatifs d’un investissement.

Au sein de l’offre BPCE, ces critères sont traduits par les thématiques d’investissement prises en compte dans le process de gestion du produit financier, telles que ci-dessous :

 ENVIRONNEMENT 
 
 A  La transition vers une économie bas carbone. Réduction empreinte carbone, engagement sur la trajectoire 2°C pour le climat, contrôle de la consommation d'énergie...

 B  La préservation des ressources naturelles
(eau, etc. )


 C  La préservation des terres et des océans

 D  La gestion/réduction des déchets

 E   La préservation de la biodiversité
 

 SOCIAL 
 
 A  La protection des droits sociaux & humains. Participation/préservation des avantages sociaux (assurance santé, retraite... ), gestion des risques liés à la cybersécurité/harcèlement, contrôle des controverses).

 B  Les relations sociales. Actions soutenant le climat interne, la présence de représentants, les résultats des enquêtes internes

 C  L'investissement dans le capital humain (y compris la santé). Développement des compétences/formations, etc.
 

 GOUVERNANCE 
 
 A  Lutte contre la corruption

 B  Autres sujets de gouvernance. Politique de rémunération, éthique des affaires, parité des dirigeants, indépendance des administrateurs, etc.
 







 
Avant tout investissement, votre conseiller devra évaluer vos préférences en matière de durabilité selon 3 axes :
-    Etes-vous sensible à l’investissement responsable ?
-    Si oui, dans quelle proportion ?
-    A quelle(s) thématique(s) d’investissement êtes-vous le plus sensible ?

A noter que les préférences peuvent s'évaluer au niveau d'un placement financier ou au regard de la totalité du portefeuille.
 La règlementation 
• La définition d'un cadre pour la finance durable : le Plan d’actions de l’Union Européenne ?

L’Union Européenne a publié en mars 2018 une stratégie ambitieuse en matière de finance durable, dans le but d’orienter les flux financiers vers une économie plus durable. Suivi de la publication de nombreuses nouvelles réglementations, ce plan d’actions s’articule autour de 3 objectifs :
•
 
Réorienter les flux de capitaux vers les entreprises et les technologies plus durables.


 
•

Gérer les risques financiers induits par le changement climatique, l'épanouissement des ressources, la dégradation de l'environnement et les problématiques sociales.
 
•

Favoriser la transparence et une vision de long terme dans les activités économiques et financières.

 
• Les nouvelles obligations de transparence
 La règlementation SFDR 

Favorise la transparence des produits financiers durables distribués en Europe grâce à un cadre défini. 

En savoir plus
 
 La taxonomie 

Met en place une référence commune en matière de climat et d'environnement et fixe des exigences de publications.

En savoir plus
 
 La directive MIF 2 ou MIFID 2 

Fixe des obligations de collecte des préférences clients en matière de durabilité


En savoir plus
 
 La règlementation SFDR

En décembre 2019, l’Union européenne publie le règlement Disclosure, ou SFDR.
Ce texte est l’un des piliers du plan d’action sur la finance durable présenté en mars 2018 par la Commission européenne. Il établit des règles harmonisées de transparence et de publication d’informations en matière de durabilité à l’échelle européenne.

Le règlement SFDR définit également de manière spécifique les Risques en matière de durabilité et les Principales incidences négatives :
 
Les risques en matière de durabilité 

Les risques en matière de durabilité font référence aux événements ou aux situations de nature environnementale, sociale ou de gouvernance, comme le changement climatique qui ont effectivement ou sont susceptibles d'avoir un impact négatif importants sur la valeur d'un investissement.

 
Les principales incidences négatives

Les principales incidences négatives désignent les effets négatifs que les décisions d'investissement ou les conseils en investissement pourraient avoir sur les facteurs de durabilité. Il peut s'agir, par exemple, d'un investissement dans une entreprise dont les activités contribuent de manière significative aux émissions de dioxyde de carbone ou dont les pratiques en matière de gestion de l'eau, des déchets ou des terres sont déficientes. 

Le règlement vise à favoriser les investissements dans des activités durables tout en renforçant la protection des investisseurs finaux.
Il classe les produits financiers en 3 catégories :

Les produits article 6 : Ils ne font pas la promotion des caractéristiques environnementales et/ou sociales, n’ont pas un objectif d’investissement durable et ne répondent pas à la définition des articles 8 et 9. 

Les produits article 8 : Ils font la promotion de caractéristiques environnementales ou sociales et les sociétés dans lesquelles ils investissent appliquent des pratiques de bonne gouvernance. Ces produits intègrent des caractéristiques environnementales et sociales dans leurs communications sans que ce point soit central, ni le point central du processus d’investissement des produits.

Les produits article 9 : Ils ont un objectif d’investissement durable.
 
 La taxonomie 

En juin 2019, l’Union Européenne a publié le règlement Taxonomie des activités durables.
Ce règlement vise à créer une définition unique d’activités économiques durables sur le plan environnemental. Pour faire simple, le règlement sur la taxonomie est un outil de classification permettant de déterminer si une activité économique est respectueuse de l’environnement.

Il aide les investisseurs et les entreprises à prendre des décisions avisées en identifiant les activités qui apportent une contribution notoire à la réalisation des objectifs environnementaux et aident à financer la transition vers une économie plus durable.
 La directive MIF 2 ou MIFID 2

En parallèle, la directive européenne MIFIDII qui s’applique depuis le 3 janvier 2018 et qui couvre notamment la protection des investisseurs et la transparence des frais, a été enrichi en intégrant les facteurs de durabilité.

Dorénavant, les intermédiaires offrant un conseil en investissement ou un service de gestion de portefeuille doivent recueillir les préférences de durabilité́ de leurs clients avant de leur proposer un placement financier.
Pour cela, aux habituelles questions relatives à la situation financière, aux objectifs d’investissement ou encore à la tolérance au risque posées lors de l’évaluation de l’adéquation, viennent désormais s’ajouter des questions portant sur la sensibilité́ des clients en matière de développement durable. Ces "préférences ESG" doivent ensuite être prises en compte dans le processus de sélection des produits.

 
 Les chiffres clés et repères 
• Quelques chiffres clés

Le marché de la gestion responsable est en plein essor illustrant le phénomène de prise de conscience collective et matérialisant le virage pris par les pouvoirs publics et les acteurs financiers depuis quelques années.
8 9 6

En France, les fonds durables représentaient 896 milliards d'euros d'encours à fin décembre 2021.

Source : Novethic, mai 2022
1 1 8 6

C’est le nombre de fonds de la finance durable, qui prennent en compte les critères ESG. En juin 2019, le marché des fonds durables n’en comptait que 531.

 Source : Novethic, mai 2022
• Vos repères

La classification SFDR


 
 
 Nos engagements 
• Les engagements de Natixis IM
Nathalie Wallace,
Global Head of Sustainable Investing 
Quelle est la philosophie de Natixis IM en matière d’ISR ?

Natixis Investment Managers est un gestionnaire d'actifs comptant plus de 20 sociétés de gestion exerçant leurs activités de manière plutôt indépendantes pour déterminer les stratégies d'investissement. Néanmoins, en tant que groupe, nous sommes unis dans notre engagement en faveur de l’ESG et de l’investissement responsable.

En pratique, cela signifie que nous reconnaissons les deux engagements clés des Principes pour l'Investissement Responsable (PRI)* qui intègrent les problématiques ESG dans la prise de décision en matière d'investissement, et nous appliquons ces mêmes problématiques dans nos politiques et nos pratiques actionnariales.
 

* Se référer au site www.unpri.org


 
" Il existe de nombreuses possibilités pour lesquelles les investissements ESG peuvent constituer un outil puissant "

 
 
Pourquoi investir dans les investissements responsables ?

Il peut y avoir beaucoup de bonnes raisons d’investir. Bien sûr, de nombreuses personnes souhaitent investir conformément à leurs valeurs, ce qui est relativement facile à mettre en œuvre, par exemple en excluant certaines entreprises ou certains secteurs. D’autres personnes voudront obtenir de meilleurs rendements ou éviter certains risques par le biais de l’ESG, ou utiliser leurs investissements pour influencer le comportement des entreprises ou contribuer à résoudre les grands problèmes de la société, comme le changement climatique par exemple, tels que définis dans les Objectifs de développement durable (ODD) par les Nations Unies.
 
Il existe de nombreuses possibilités pour lesquelles les investissements ESG peuvent constituer un outil puissant et je recommande à chacun de réfléchir précisément à leurs objectifs personnels en matière d’épargne, puis de choisir la stratégie d’investissement qui pourra correspondre.
 

Comment la nouvelle réglementation va-t-elle aider les épargnants ?



La réponse en vidéo avec Nathalie Wallace, Global Head of Sustainable Investing – Natixis IM et Samira Boussem, Head of ESG Solutions – Natixis IM Solutions.
• Les engagements de nos affiliés
 Nos solutions financières 
• Notre offre

Conscients des enjeux de demain en termes de transition énergétique, de défis technologiques et de problématiques démographiques ou de gouvernance d’entreprises, Natixis Investment Managers accompagne la création de valeur durable en proposant une sélection complète de fonds.

Ces solutions de placement permettent d’aller rechercher de la performance sur les marchés financiers tout en s'impliquant en matière de développement durable.
Notre sélection de fonds permet d'accéder à toutes les classes d’actifs (actions, obligations, monétaire) pour diversifier ses placements tout en investissant responsable.

 
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 Actualités 
Investir dans le domaine de la transition énergétique

La production et la consommation d’énergie, dont 80% sont issues de ressources fossiles, représentent aujourd'hui 73% des émissions de gaz à effet de serre.

Il faut donc progressivement abandonner ces ressources qui, de toute façon, sont vouées à disparaître, et miser sur des mix énergétiques bas-carbone.

Voir l'article
Les rendez-vous échos responsables - La biodiversité 
 
Les investisseurs sont de plus en plus soucieux du respect de l’environnement. La conservation et la régénération de la nature s’imposent désormais comme étant non seulement le nouvel objectif dans le développement durable, mais également dans la finance durable.

Retrouvez le replay de notre quatrième webinaire, consacré à la manière dont l'épargne peut participer à la préservation de la biodiversité !

Voir le replay
Est-il possible et réaliste de dédier l’intégralité de son épargne à des ODD ?
 
Dédier 100 % de son épargne à des objectifs de développement durable, est-ce possible et réaliste ? On en parle avec Frederic Bach, Responsable ESG et Investissements Responsables chez Ossiam.

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 Glossaire de la finance durable 
Approche thématique
L'approche thématique ESG consiste à choisir des entreprises actives sur des thématiques ou secteurs liés au développement durable tels que les énergies renouvelables, l'eau, la santé, ou plus généralement le changement climatique, l'écoefficience, le vieillissement de la population. Les entreprises sont éligibles si la part de leur chiffre d'affaires tirée du secteur d'activité est au-dessus d'un certain seuil, ou si elles sont en position dominante sur le marché en question.

L'approche thématique ESG peut concerner l'ensemble d'un fonds ou se limiter à une poche de l'actif total. Elle peut également conduire, lorsqu'elle est combinée à une approche de sélection ESG, à une surpondération d'un pilier (généralement l'environnement ou le social selon la thématique retenue) par rapport aux deux autres.

Cette approche seule n'est pas, selon Novethic,assimilable à de l'ISR stricto sensu, dans la mesure où les émetteurs ne sont pas analysés sur leurs pratiques ESG. Pour pouvoir parler de gestion ISR, elle doit donc être combinée à d'autres approches systématiques du type sélection ESG, exclusions normatives ou engagement actionnarial. 

(Source : Novethic)
Best in Class
Dans le cadre de l'Investissement Socialement Responsable (ISR), l'approche Best-in-class est un type de sélection ESG consistant à privilégier les entreprises les mieux notées d'un point de vue extra-financier au sein de leur secteur d'activité.

L'approche Best-in-class, largement utilisée par les gérants français de fonds ISR, leur permet de ne pas écarter la répartition sectorielle d'un fonds à celle de son indice de référence, à la différence des approches thématique ESG ou exclusions sectorielles.


(Source : Mirova)
Best in Universe
Dans le cadre de l'Investissement Socialement Responsable (ISR), l'approche Best-in-universe est un type de sélection ESG consistant à privilégier les émetteurs les mieux notés d'un point de vue extra-financier tous secteurs d’activité confondu, à la différence de l'approche best-in-class.

(Source : Mirova)
Code de transparence
Code national auquel les fonds peuvent adhérer, ce par quoi ils s’engagent à donner aux épargnants des informations exactes, claires, compréhensibles et actualisées pour leur permettre de mieux comprendre les pratiques ESG mises en place.

(Source : AMF)
Critères ESG
L’analyse extra-financière consiste à mesurer la responsabilité des sociétés vis-à-vis de l’environnement et de leurs parties prenantes. Cette analyse repose sur les critères ESG :
  • Le critère Environnemental tient compte de la gestion des déchets, la réduction des émissions de gaz à effet de serre ou encore la prévention des risques environnementaux.
  • Le critère Social prend en compte la prévention des accidents, la formation du personnel, le respect du droit des employés, la chaîne de sous-traitance ou encore le dialogue social.
  • Le critère de Gouvernance vérifie l'indépendance du conseil d’administration, la structure de gestion ou encore la présence d'un comité de vérification des comptes. 
(Source : Natixis IM)
Développement durable (DD)
Le développement durable (DD) est un concept macroéconomique qui consiste en l’idée que les sociétés humaines doivent vivre et répondre à leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. La définition « officielle » du développement durable a été élaborée pour la première fois dans le Rapport Bruntland en 1987. Ce rapport était la synthèse issue de la première commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU.

(Source : DNCA Investment)
Empreinte Carbone
On appelle « empreinte carbone » la mesure du volume de dioxyde de carbone (CO2) émis par combustion d’énergies fossiles, par les entreprises ou les êtres vivants.
À titre d’exemple, on estime qu’un ménage français émet en moyenne 16,4 tonnes de dioxyde de carbone (CO2) par an. Le calcul de l’empreinte carbone aide à définir les stratégies et les solutions les mieux adaptées à chaque secteur d’activité et de participer ainsi plus efficacement à la diminution des émissions de gaz à effet de serre.

(Source : DNCA Investment)
Exclusions sectorielles
Il s'agit d'exclure de l'univers d'investissement d'un fonds ISR, des entreprises ayant un comportement néfaste pour l'homme ou l'environnement. Il s'agit généralement d'exclusions éthiques, les secteurs les plus concernés étant l'alcool, le tabac, l'armement, les jeux d'argent et la pornographie.

(Source : Novethic)
Global Compact
Lancé, en janvier 2000, lors du Forum Economique Mondial de Davos par Kofi Annan, le secrétaire général des Nations Unies. Le Global Compact a pour ambition d' "unir la force des marchés à l'autorité des idéaux individuels", afin de responsabiliser les entreprises.

Il vise à faire respecter au monde des affaires 10 principes fondamentaux :
  • soutenir et respecter la protection des droits de l'homme dans la sphère de leur influence,
  • s'assurer que leur propres sociétés ne sont pas complices d'abus de droits de l'homme,
  • la liberté d'association et la reconnaissance du droit aux associations collectives,
  • l'élimination de toutes les formes de travail forcé et obligatoire,
  • l'abolition du travail des enfants,
  • l'élimination de la discrimination dans le travail et les professions,
  • soutenir une approche préventive pour les défis environnementaux,
  • prendre une initiative pour renforcer la responsabilité environnementale,
  • encourager le développement et la diffusion des technologies environnementales,
  • lutter contre la corruption.
Peuvent adhérer les entreprises mais aussi les organisations professionnelles et syndicales.

(Source : Mirova)
Green Bonds ou obligations vertes
Le terme que l'on traduit par "obligation verte", est une émission obligataire que lance une entreprise, une organisation internationale ou une collectivité locale sur les marchés financiers pour financer un projet ou une activité à bénéfice environnemental.

(Source : Mirova)
Impact Investing
Le Global impact investing network (GIIN) définit ce type d'investissement comme « les investissements faits dans les entreprises, les organisations et les fonds avec l'intention de générer des impacts environnementaux et sociaux en même temps qu'un rendement financier ». Il s'agit ici d'une volonté explicite de la part des investisseurs de générer ce type d'impact en finançant par exemple certaines entreprises ou projets innovants, qu'il s'agisse du domaine de l'énergie renouvelable, de la médecine ou encore de démarches inclusives visant à intégrer les personnes en situation de précarité. 

(Source : Novethic)
Investissement Socialement Responsable (ISR)
L’Investissement Socialement Responsable (ISR) est un style de gestion financière qui consiste à intégrer de façon systématique et traçable des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) à la gestion financière. L’ISR favorise une économie responsable en incitant les sociétés de gestion de portefeuille à prendre en compte des critères extra-financiers lorsqu’elles sélectionnent les entreprises dans lesquelles investir. On parle aussi « d’application des principes du développement durable à l’investissement ».

(Source : DNCA Investment)
Investissement solidaire
L’investissement solidaire est une forme d’épargne solidaire dans laquelle tout ou partie de l’argent placé par l’épargnant est investi dans des projets à forte utilité sociale et/ou environnementale.

(Source : Finansol)
Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC)
Introduite par la Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte (LTECV), La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) est la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique. Elle donne des orientations pour mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activité, la transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable. Elle définit une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 2050 et fixe des objectifs à court-moyen termes : les budgets carbone. Elle a deux ambitions : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et réduire l’empreinte carbone de la consommation des Français. Les décideurs publics, à l’échelle nationale comme territoriale, doivent la prendre en compte.

(Source : Ministère de l’Ecologie)
Objectifs de développement durable de l'ONU (ODD)
Les objectifs de développement durable sont un appel à l’action de tous les pays – pauvres, riches et à revenu intermédiaire – afin de promouvoir la prospérité tout en protégeant la planète. Ils reconnaissent que mettre fin à la pauvreté doit aller de pair avec des stratégies qui développent la croissance économique et répondent à une série de besoins sociaux, notamment l’éducation, la santé, la protection sociale et les possibilités d’emploi, tout en luttant contre le changement climatique et la protection de l’environnement.
 
(Source : ONU)
PRI ou "Principes pour l’Investissement Responsable"
Initiative lancée en 2005 par les Nations Unies qui consiste à définir un référentiel international sur l’investissement socialement responsable, proposé à l’ensemble de la communauté financière. Les six principes adoptés portent sur l’intégration des critères environnementaux et sociaux dans l’analyse, les décisions d’investissement et dans les pratiques des actionnaires, sur la transparence et sur la collaboration des différents signataires.

(Source : Mirova)
Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) 
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un concept micro-économique qui désigne la prise en compte par les entreprises, sur base volontaire, des enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux dans leurs activités. Les activités des entreprises sont ici entendues au sens large : activités économiques, interactions internes (salariés, dirigeants, actionnaires) et externes (fournisseurs, clients, autres).

(Source : DNCA Investment)
Actionnariat Actif
L'actionnariat actif consiste à exercer ses droits de vote et à mettre à profit son statut d'actionnaire pour influencer les activités ou le comportement des entités du portefeuille.

(Source : UNPRI)
Le Greenwashing ou Eco-blanchiment 
Le Greenwashing ou Eco-blanchiment : Un investissement durable est donc « un investissement dans une activité économique qui contribue à un objectif environnemental ou social, sans causer de préjudice significatif à d'autres objectifs environnementaux ou sociaux, et dans une entreprise qui applique de bonnes pratiques de gouvernance ». 

L’engouement pour l’investissement durable a naturellement fait émerger un risque croissant de « greenwashing », ou écoblanchiment qui désigne l’usage trompeur d’arguments écologiques à des fins commerciales ou réputationnelles.


(Source :  Livre blanc de la finance verte et durable – AFNOR)


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