Octobre 2021
À l’occasion du référendum du 23 juin 2016, la population britannique a voté en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne à hauteur de 51,9 %.

Le gouvernement britannique déclenche alors la procédure de retrait (au titre de l’article 50 du traité sur l’UE) et de longues négociations visant à préparer la sortie effective du Royaume-Uni aboutissent via la signature d'un accord. Avec la ratification de cet accord, le Royaume-Uni sort de l’Union européenne le 31 janvier 2020 à minuit.

A cette date, s'est ouverte une période dite « de transition » dont la date butoir est fixée au 31 décembre 2020 et dont l’objectif était non seulement de préparer la mise en œuvre de l’accord de retrait mais aussi de négocier un accord sur les relations futures. Le 24 décembre 2020, sont enfin présentés : un accord de commerce et de coopération entre l'Union européenne et le Royaume-Uni, un accord sur l'échange d'informations classifiées et un accord sur le nucléaire civil.
 
Ces accords sont entrés en application provisoire le 1er janvier 2021. Leur ratification définitive interviendra à l'issue d'une analyse approfondie par les Etats membres et les institutions de l'Union européenne.

Retrouvez sur cette page les dernières analyses sur le Brexit des experts de Natixis IM pour comprendre les conséquences sur les marchés financiers.

Source : brexit.gouv.fr 

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Retrouvez les réponses à toutes ces interrogations sur le site de l'AMF. 
 
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INFORMATIONS SUR LE BREXIT
Le 27 Octobre 2021

Brexit et PEA : Que se passe-t-il si vous n'avez pas fait le nécessaire à temps ?

Jusqu’alors, vous pouviez détenir des titres britanniques dans votre plan d’épargne en actions (PEA). Mais, avec le Brexit, les actions britanniques sont devenues inéligibles et devaient donc être retirées des plans.
 
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Le 27 Septembre 2021

Brexit et PEA : coup de sifflet final

Les titulaires de PEA et PEA-PME ont jusqu’au jeudi 30 septembre pour s’assurer que leur plan ne possède plus de titres anglais non éligibles. Au 1er octobre 0h00, il sera trop tard, et le plan devra être clôturé. Et il ne faut pas espérer de nouvelles prolongations.

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Le 19 Août 2021

Brexit : le Royaume-Uni perd du terrain dans les services au profit de... l'Asie

Si la plupart des opérateurs financiers sont jusqu’à présent restés à Londres, la Chine, l’Inde ou encore Singapour enregistrent une forte croissance de leurs activités ces dernières années.


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Le 21 Juillet 2021

Le Royaume-Uni veut renégocier les règles douanières post-Brexit en Irlande du Nord, l’UE refuse catégoriquement

Il n’y aura pas de renégociation du protocole conclu avec le Royaume-Uni sur les dispositions douanières post-Brexit en Irlande du Nord. La Commission européenne a refusé, mercredi 21 juillet, la demande du gouvernement britannique d’organiser un moratoire sur le sujet, le temps de renégocier en profondeur ces mesures, à l’origine de vives tensions dans la province britannique.

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Le 22 Juin 2021

Le Brexit, 5 ans après : quels sont les points de blocage entre l'UE et le Royaume-Uni ?

Le 23 juin 2016, les Britanniques votaient à 52 % des voix pour, et à 48 % contre, la sortie de leur pays de l'Union européenne. Cinq ans après ce vote retentissant, et des milliers d'heures de négociations entre Britanniques et Européens, tous les détails du divorce ne sont pas encore réglés. Tour d'horizon des différends qui continuent d'empoisonner la relation entre les deux blocs après la sortie effective du Royaume-Uni.

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Le 26 Avril 2021

Le Parlement européen prêt à clore le douloureux chapitre du Brexit

Bruxelles - Le Parlement européen devrait approuver mardi soir l'accord commercial de l'UE avec le Royaume-Uni, point final de l'éreintant feuilleton du Brexit, sur fond de tensions persistantes entre Londres et Bruxelles.


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Le 26 Mars 2021

Le Royaume-Uni et l'Europe ont finalement trouvé un accord sur le secteur financier

Ce protocole d'accord, qui n'est pas encore signé, permettra d'engager un dialogue régulier sur les services financiers, selon un bref communiqué.

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Le 2 Mars 2021

Brexit : Dublin récupère la plus grosse part du gâteau de la City

Selon une étude du cabinet EY, la capitale irlandaise est la première destination des services financiers quittant Londres en raison du Brexit. Luxembourg et Francfort complètent le trio de tête, Paris étant au pied du podium.

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Le 2 Mars 2021

Le choc du Brexit : L'analyse d'Aline Goupil-Raguénès, Stratégiste pays développés chez Ostrum Asset Management.

Londres et Bruxelles sont parvenues in extremis à s’entendre sur un accord commercial pour éviter le chaos d’un « hard Brexit ». Cet accord de libre-échange limité
n’empêche pas le retour des contrôles douaniers créant de fortes perturbations dans les échanges. Au-delà d’un impact immédiat qui est amené à s’intensifier, les conséquences du Brexit seront durables et importantes sur la croissance britannique.

​Lire l'article complet
 
Le 12 Février 2021

Brexit : Londres n'est plus la première place boursière européenne 

Avec 9,2 milliards d'euros d'actions échangés par jour, contre 8,6 milliards d'euros pour Londres, Amsterdam devient la première place boursière européenne. Le Brexit a entraîné une migration de près de la moitié des volumes de transactions de la City vers l'UE, selon CBoE.

​Lire l'article sur le site Les Echos.
 

Nuno Teixeira, 
D
irecteur de gestion cross-asset,
Natixis IM Solutions.

 Le 7 Janvier 2021
L'accord entérinant le Brexit va-t-il faire disparaître les incertitudes sur les marchés ?

Depuis 2016, le Brexit pesait sur les marchés actions, car son issue était très incertaine. Il est désormais officiel : un accord a été signé entre Londres et Bruxelles.
​
Notre expert décrypte pour vous les conséquences de ce divorce historique.

Esty Dwek, 
Responsable de la Stratégie de marchés,
Natixis IM Solutions.

 Le 24 Décembre 2020
Avec seulement quelques jours restants, le Royaume-Uni et l'Union européenne se sont enfin mis d'accord sur un accord commercial pour éviter un Brexit « sans accord » le 31 décembre. Le Parlement britannique doit voter sur l'accord le 30 décembre, tandis que l'Union européenne votera l'année prochaine, mais autorisera l'entrée en vigueur provisoire de l'accord le 1er janvier. 
 
Les deux parties ont applaudi leur accord, qui prévoit la poursuite du commerce des marchandises sans tarifs ni quotas, ainsi qu'un accord sur un large éventail de secteurs, notamment les aides d'État, la transparence fiscale, les transports aériens et routiers, l'énergie et le développement durable, la pêche, la protection des données et la coordination de la sécurité sociale. Toutefois, les secteurs des services et des services financiers ne sont pas inclus. Les services représentant près de 80 % de l'économie britannique, de nombreux défis restent à relever. En outre, les droits de passeport sont toujours en suspens dans le secteur financiers, ce qui soulève des questions quant à l'accès au marché unique, car celui-ci peut être accordé – et  retiré – unilatéralement par l'UE.
Et le retour des contrôles douaniers et frontaliers suggère que la transition au début de 2021 pourrait s'avérer difficile.
Malgré l'accord, le Royaume-Uni va devoir s’adapter. Conjuguées à une pandémie mal gérée et à une économie déjà malmenée, les perspectives restent sombres, même si le pire des scénarios a été évité. En outre, l'accord prévoit une certaine souplesse pour renégocier certains points, ce qui laisse penser que le débat sur un certain nombre de secteurs va durer.
 
La livre a d'abord rebondi de 1,35 à 1,36 contre le dollar avant de se replier à 1,3530. En effet, un accord était attendu et déjà « pricé », et les coûts pour le Royaume-Uni, en particulier, restent inconnus. 
Dans l'ensemble, cela élimine un obstacle supplémentaire pour les marchés, même si certaines des conséquences ne seront claires qu'avec le temps.
 
QUE SE PASSERA-T-IL SANS ACCORD SUR LE BREXIT ?

Philippe Waechter, 
Directeur de la recherche économique,
Ostrum Asset Management.

 Le 24 Septembre 2020
Que se passera-t-il si, dans le cadre des négociations sur le Brexit, il n'y a pas d'accord entre européens et britanniques ?

Retrouvez l'analyse de notre expert. 
NOUVELLE PHASE DU BREXIT

Nuno Teixeira, 
D
irecteur de gestion cross-asset,
Natixis IM Solutions.

 Le 3 Février 2020
Une nouvelle période de transition s’ouvre jusqu’au 31 décembre 2020.

11 mois, prolongeables, au cours desquels les anciens partenaires tenteront de s'accorder sur leurs nouvelles relations.
BREXIT : QUOI DE NEUF POUR VOTRE EPARGNE ?
Février 2020

Votre placement est géré par une société britannique ? Vous détenez des actions britanniques ? La sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne interviendra ce vendredi 31 janvier à minuit. Le Brexit change-t-il quelque chose pour vos placements ?


Aucun impact à court terme

Le 24 juin 2016, le Royaume-Uni (RU) avait fait part de sa volonté de quitter l’Union européenne (UE). Le Brexit annoncé va finalement se faire, sur la base de l’accord de sortie négocié avec l’UE le 17 octobre 2019.
Si ce scénario est confirmé par les parlements britannique et européen, une période de transition commencera le 1er février 2020 jusqu’à la fin de l’année 2020, pendant laquelle le RU continuera à être soumis au droit européen. Dans ce cas, il n’y aura aucun impact au niveau réglementaire pour les épargnants avant fin 2020, ou jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord EU-RU régissant les produits financiers si celui est finalisé avant la fin 2020.

​Lire la suite de l'article sur le site de l'AMF.
BREXIT – C’EST AUJOURD'HUI MAIS L'INCERTITUDE DEMEURE

Philippe Waechter, 
Directeur de la recherche économique,
Ostrum Asset Management.

 Le 31 Janvier 2020
Le Brexit est avant tout un choix politique qui traduit la volonté des Britanniques de se réapproprier leur capacité à décider. C’est par ce prisme qu’il faut analyser leur décision de quitter l’Union européenne. L’appartenance à l’Union européenne a été perçue comme pénalisante par la société britannique.
Ce n’est en aucun cas un choix conditionné principalement par des considérations économiques. Que celles ci aient pu être utilisées pour peser sur les orientations est une chose, mais supposer que ce soit d’abord un choix économique avant une volonté politique n’est pas pertinent.

D’ailleurs, lors de la campagne pour le référendum du 23 juin 2016, l’argument économique suggérant un risque fort sur la croissance en cas de Brexit n’a pas fait bouger les lignes. Les scenarii, développés par la London School of Economics ou par le Trésor, indiquant une forte contraction du PIB n’ont pas porté. Le risque économique n’a jamais réussi à compenser la volonté politique.
A l’époque, le cœur des discussions ne portaient pas sur l’impact économique du référendum mais sur l’autonomie politique qu’il permettait notamment dans les choix sur la politique migratoire. La presse s’est fait l’écho de ce choix puisque l’argument économique n’a jamais réussi à faire la “une” dans la durée.


Retrouvez l'analyse complète de Philippe Waechter. 
POINT SUR LE BREXIT
Le 17 janvier 2020
 
Le Royaume-Uni est censé sortir de l’Union européenne (UE) avec un accord le 31 janvier 2020. Passé cette date, le pays ne fera plus partie des instances décisionnelles de l’UE. Il entrera alors dans une phase de transition jusqu’au 31 décembre 2020, conçue pour préserver la continuité des activités et des opérations et au cours de laquelle les règles européennes resteront en vigueur. Il est encore difficile de dire à quoi ressemblera la relation UE-Royaume-Uni par la suite, repoussant ainsi tous les risques identifiés d’un Brexit sans accord au 31 décembre 2020.
 
Accord de retrait
 
Bien qu’aux termes de l’Accord de retrait la sortie de l’Union au 31 janvier 2020 doive encore être ratifiée par les Parlements européen et britannique, il semble désormais, selon toute probabilité, que ce processus ira à son terme. Au Royaume-Uni, la Chambre des Lords a engagé cette semaine le processus d’adoption du projet de loi sur le Brexit, après son approbation la semaine dernière par la Chambre des Communes. Dernière étape qui ne devrait être qu’une formalité : la ratification par le Parlement européen prévue le 29 janvier 2020.
 
Plan d'urgence :

Sachant maintenant que le Royaume-Uni sortira de l’UE avec un accord, toutes les mesures prises aux niveaux national et européen en cas de « no deal » (absence d’accord) n’ont plus lieu d’être :
  • Équivalence des contreparties centrales (CPC) et des dépositaires centraux de titres (DCT) du Royaume-Uni : Les fonds et les établissements (financiers) de l’UE à 27 (États membres) auront accès aux CPC et aux DCT britanniques jusqu’au 31 décembre 2020. Passé cette date, de nouvelles équivalences devront avoir été décidées par la Commission pour prolonger cet accès. En outre, les CPC britanniques seront ensuite soumis au régime révisé de supervision des CPC de pays tiers (c’est-à-dire EMIR 2.2).
  • Ordonnance française relative aux mesures de préparation au Brexit en matière de services financiers / Décret français relatif au PEA : Ces textes, mis à jour pour la dernière fois le 24 mars 2019, ne sont applicables qu’en cas de sortie sans accord. Les dispositions de l’ordonnance et du décret seront nulles et inapplicables si le Royaume-Uni sort de l’Union européenne le 31 janvier prochain avec un accord.
  • Obligation de négoce de titres : Les dernières déclarations de l’Autorité Européenne des Marchés Financiers (AEMF) et de la Financial Conduct Authority (FCA) sur l’obligation de négoce de titres se fondaient elles aussi sur l’hypothèse d’une sortie sans accord et seront donc nulles si le Royaume-Uni quitte l’Union européenne avec un accord.
  • Régime de permission temporaire : Pendant toute la période de transition (c’est-à-dire jusqu’au 31 décembre 2020), les établissements et fonds des 28 États membres de l’UE continueront à bénéficier du passeport européen pour leurs activités entre le Royaume-Uni et l’Espace économique européen (EEE). Le régime de permission temporaire (RPT) adopté par le Royaume-Uni s’applique également en cas de sortie sans accord. Une clarification de la FCA est attendue pour savoir si le RPT s’appliquera toujours après le 31 décembre 2020.
Période de transition :

La période de transition doit permettre au Royaume-Uni et à l’UE de négocier les termes de leur future relation. Durant toute cette phase, la totalité du droit européen s’appliquera sous la juridiction de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), sans toutefois que le Royaume-Uni ne siège aux organes décisionnels de l’UE (c’est-à-dire plus de commissaire britannique, plus de droit de vote au Conseil, plus d’eurodéputés britanniques au Parlement européen, plus de FCA aux réunions de l’AEMF, etc.).
 
Prolongation de la période de transition :

Cette transition, censée durer jusqu’à fin 2020, ne laisse que 11 mois pour négocier et ratifier un accord. Notez que l’Accord de retrait fixe au 1er juillet 2020 la date butoir pour solliciter une prolongation de la période de transition – cas actuellement peu probable puisque le Premier Ministre britannique Boris Johnson a juré de ne pas allonger la période de transition. Quoi qu’il en soit, la transition ne pourra se prolonger au-delà du 31 décembre 2022.
 
Relation future :
  • Côté britannique, le Premier Ministre a été clair : il n’entend pas s’aligner sur les règles de l’UE et recherche plutôt une relation fondée sur un accord de libre-échange (ALE) – une position partagée en de multiples occasions par l’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, et d’autres officiels (dont Andrew Bailey), convaincus que Londres s’en sortira mieux sans les règles européennes.
  • Côté européen, la Commission a publié un premier document esquissant ce que pourrait être la future relation en matière de services financiers et de protection des données. L’UE voudra préserver son autonomie réglementaire et l’intégrité de son marché unique ; ce qui signifie la fin du passeport européen pour les acteurs britanniques du marché. Pour l’heure, on estime que la Commission cherchera à établir une relation sur fond d’ALE avec beaucoup de concertation en matière de réglementation et de surveillance, et avec un recours à des décisions d’équivalence discrétionnaires et unilatérales au cas par cas. 
Étapes suivantes :

Considérant le peu de temps restant d’ici la fin d’année pour négocier un accord exhaustif sur la future relation Royaume-Uni-UE, l’Association française de la gestion financière (AFG) entend interroger le Trésor public français sur un nouveau risque « d’absence d’accord » au 31 décembre 2020, notamment concernant l’éligibilité des titres britanniques au PEA ; tout cela dans le but d’assurer une sortie en bon ordre du Royaume-Uni de la sphère réglementaire européenne à la fin de l’année.
 
 
Sources : Natixis IM, gov.uk, legifrance.gouv.fr, esma.europa.eu, fca.org.uk, bbc.com, reuters.com, bloomberg.com, ec.europa.eu
POINT SUR LES LEGISLATIVES BRITANNIQUES

Nuno Teixeira, 
D
irecteur de gestion cross-asset,
Natixis IM Solutions.

 Le 13 Décembre 2019
Faites le point sur l'impact des dernières élections au Royaume-Uni sur les marchés financiers.
ELECTIONS GENERALES AU ROYAUME-UNI

Esty Dwek, 
Responsable de la Stratégie de marchés,
Natixis IM Solutions.

 Le 13 Décembre 2019
Que s'est-il passé ?
  • Comme attendu, Boris Johnson et le Parti conservateur ont remporté les élections générales d'hier, un référendum de facto sur le Brexit. Les Conservateurs ont obtenu la plus grande majorité depuis 1987, soit 362 sièges sur 650. Cela permettra à M. Johnson de passer son accord de retrait sans modification.
  • Nous nous attendons à ce que l’accord de M. Johnson soit approuvé avant le 31 janvier, et peut-être même d'ici la fin de l'année étant donné sa majorité, ce qui implique que le premier chapitre de la saga Brexit est maintenant clos. Le chapitre suivant – la période de transition – peut commencer.
  • Le parti travailliste a subi sa pire défaite depuis 1935, ne remportant que 191 sièges. M. Corbyn a donc annoncé sa démission. 
  • En parallèle de l’annonce d’un accord ‘phase un’ entre les Etats-Unis et la Chine, les marchés et le sterling ont grimpé, le câble atteignant son plus haut depuis 19 mois, atour de 1,3464 actuellement. Les actions européennes indiquent une hausse de plus de 1%, tandis que le FTSE 100 reste stable en raison de la force du sterling. Les gilts se sont retirés avec un rendement sur 10 ans atteignant 0.82%. 
Et ensuite ? 
  • Les résultats d'hier impliquent que M. Johnson « en finira avec le Brexit ». Toutefois, son plan visant à conclure un accord commercial d'ici la fin de 2020 risque de se heurter à des difficultés. En effet, le gros travail commence maintenant et il est peu probable qu'un accord, même léger, puisse être conclu en moins d'un an.
  • Le risque d'un Brexit sans transaction demeure donc, puisque M. Johnson a déclaré qu'il ne demandera pas de prolongation de la période de transition et qu'il partira sans accord commercial si nécessaire. À notre avis, ce risque demeure relativement faible et nous nous attendons à ce que sa dernière promesse se déroule comme sa promesse du 31 octobre, avec des prolongations. Les accords commerciaux ne se négocient pas aussi rapidement, et même si tout le monde aimerait en finir avec le Brexit, nous croyons que la bonne volonté maintiendra les deux parties dans les négociations. 
  • Bien que la clarté sur la situation de Brexit soit positive, 2020 restera probablement une année compliquée de négociations et de gros titres en montagnes russes. Par conséquent, une certaine incertitude persistera et les actifs britanniques et européens pourraient demeurer volatils.
  • En outre, avec cette majorité, M. Johnson devrait également réformer de nombreuses institutions et se concentrer sur relancer la croissance, qui montre de plus en plus de signes de fragilité. 
  • Enfin, avec 55 sièges remportés par le Parti national écossais, une nouvelle élection sur leur indépendance sera probablement annoncée. 
Allocations :
  • Les marchés boursiers et la livre sterling ont rebondi sur ce premier résultat et les entreprises devraient bénéficier d'une réduction de l'incertitude, mais nous croyons que des progrès sur un accord commercial complet seront nécessaires pour une nouvelle hausse, durable.  
  • La croissance au Royaume-Uni devrait également rester faible, et la Banque d'Angleterre pourrait avoir besoin de réduire ses taux l'an prochain en guise de soutien.
  • Si l'amélioration des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine se poursuit, comme nous le prévoyons, le contexte mondial continuera de s'améliorer en 2020, soutenant les actifs risqués. Même si nous croyons qu'un accord ambitieux risque de s'avérer illusoire, il est probable que des accords plus petits et des discussions continues favorisent la croissance et le commerce à l'échelle mondiale.
  • Ensemble, ces évolutions devraient soutenir les actifs européens, qui ont encore du retard à rattraper. Cependant, ils auront besoin de rendements plus élevés. Bien qu'il s'agisse de notre scénario de base, nous croyons que la hausse restera contenue étant donné une croissance encore fragile et une inflation faible.
VOTE SUR LE BREXIT #3

Esty Dwek, 
Responsable de la Stratégie de marchés,
Natixis IM Solutions.

 Le 29 Octobre 2019
  • Après trois refus, le Parti Travailliste britannique a finalement donné son accord pour la tenue d'élections générales anticipées entre le 9 et le 12 décembre. Le Parlement britannique votera aujourd'hui à ce sujet, mais l'approbation est désormais attendue.
  • Ces élections seront considérées comme un référendum de facto sur le Brexit et sur l'accord de Boris Johnson avec l'Union européenne.
  • La prolongation de trois mois jusqu'au 31 janvier 2020 accordée par l'UE peut être plus courte si M. Johnson parvient à obtenir l'approbation de sa version de l'accord.
  • Selon nous, M. Johnson et les Conservateurs devraient remporter les élections, et avec une majorité pour faire passer l’accord avec l'UE. D'autres options, par ordre de probabilité : l'absence de majorité et le besoin d'une coalition, augmentant ainsi le risque d’amendements ; l'absence de majorité et un deuxième référendum ; une victoire Travailliste et un deuxième référendum.
  • Le risque d'un Brexit sans accord a été pratiquement éliminé avec l'extension accordée par l'UE. De plus, M. Johnson a montré qu'il respecterait la loi, ce qui signifie que même si une autre prolongation était nécessaire, il la demanderait s'il y était contraint.
  • Nous nous attendons à ce que l'incertitude du Brexit continue de s'estomper, et nous maintenons une vue constructive sur les actifs européens.
POINT SUR LE BREXIT ET LES MARCHÉS 




Nuno Teixeira, Directeur de gestion cross-asset,
Natixis IM Solutions.
 
 Le 25 octobre 2019
Faites le point sur le Brexit et son impact sur les marchés financiers avec notre expert.
VOTE SUR LE BREXIT #2

Esty Dwek, 
Responsable de la Stratégie de marchés,
Natixis IM Solutions.

 Le 24 Octobre 2019
  • Le Parlement britannique a voté en faveur de l'accord de Boris Johnson (329 contre 299), mais a ensuite rejeté le calendrier accéléré de M. Johnson qui aurait voulu approuver et signer l'accord dans la semaine à venir.
  • La victoire a été remportée avec 19 voix du Parti travailliste, bien que le DUP d'Irlande du Nord ait voté contre.
  • Le rejet du calendrier accéléré signifie que le Royaume-Uni ne quittera probablement pas l'UE d'ici le 31 octobre et qu’une extension sera nécessaire pour que les députés puissent débattre et éventuellement proposer des amendements à l'accord. M. Johnson a tout de même dit à l'UE qu'il ne voulait pas de prolongement, mais il risque de ne pas avoir le choix.
  • À notre avis, les résultats possibles sont maintenant les suivants : 1) l'accord de Johnson est approuvé (avant ou après le 31 octobre) ; 2) l'accord de Johnson est approuvé, mais sujet à un deuxième référendum ; 3) les députés suggèrent trop d'amendements et M. Johnson demande des élections anticipées pour qu'il puisse adopter sa version de l'accord. Des élections anticipées sont également probables dans les deux premiers scénarios.
  • Dans l'ensemble, la probabilité que les discussions Brexit se poursuivent au-delà du 31 octobre reste élevée.
  • Le risque d'un Brexit sans-accord continue de s'estomper à notre avis, et nous maintenons notre positionnement plutôt constructif.
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